
La brigade violette originelle n’est plus présente. Jean Covillault quitte les cuisines de Top Chef après Jacques Lagarde, Victor Blanchet et Léo Renusson.
Le mercredi 3 mai, lors d’une guerre des restos exceptionnelle, le candidat de Paul Pairet a été exclu du concours culinaire de M6.
Le nouveau prime a divisé les candidats en deux équipes mixtes. Jean a rencontré Carla et Mathieu et ils ont créé le restaurant « Cantina Francesa », qui offre des plats français et des saveurs mexicaines.
Pour la première fois dans l’histoire de Top Chef, Paul Pairet, Philippe Etchebest et Glenn Viel ont participé à cette compétition mythique.
Ils ont finalement gagné cette guerre des restos. Le jury a ensuite départagé tous les candidats sur une entrée froide et l’assiette de Jean n’a pas réussi à convaincre les papilles. Le jeune chef a été retrouvé dans la brigade cachée. Ils devaient faire un trompe-l’œil salé pour ce nouveau duel contre Danny.
Malheureusement pour Jean, son blaireau de rasage n’a pas réussi à battre le candidat aux manchettes rouges, qui était imbattable depuis le début de cette compétition secrète.

Le profil de Jean, star de la brigade violette
Jean, âgé de 25 ans, a marqué la course avec sa bonne humeur, son sourire et ses nombreuses blagues. Après avoir suivi une formation à l’institut Paul Bocuse, cet Auvergnat a occupé des postes de chef de partie et de sous-chef dans diverses entreprises en Europe, notamment en France, Malte, Pays-Bas et Portugal.
Il a commencé à travailler comme chef de cuisine dans un hôtel 4 étoiles à Paris à seulement vingt-quatre ans après ces expériences à l’étranger.
L'histoire selon notre ex-participant de la brigade violette
C’était une petite terrine de cochon faite avec amour. Après les avoir cuites, je les ai placées dans un bac pour les refroidir en les arrosant d’eau froide. À ce moment-là, Carla et Mathieu m’appellent dans la salle du restaurant pour m’aider à installer une tringle à rideaux.
Distrait comme je suis, j’ai laissé mes terrines sans surveillance. Un journaliste me fait remarquer qu’il y a un problème avec les terrines. Je retourne dans la cuisine et constate qu’elles sont complètement immergées.
Mais grâce à la crépine que j’avais utilisée, elles étaient imperméabilisées. Je les ai donc sorties de l’eau, puis passées au four pour les sécher. Et elles étaient délicieuses ! Comme on dit, les hommes ne peuvent pas faire deux choses à la fois ! (rires)


Quelques questions pour la star de la brigade violette
Vous quittez Top Chef en déclarant : « Je ne pensais tellement pas arriver jusque-là. » Pourquoi ?
Franchement, je ne pensais pas arriver aussi loin. J’avais deux objectifs en arrivant dans le concours : intégrer la brigade de Paul Pairet et ne pas partir lors du premier épisode. Je ne regrette rien et je ne suis absolument pas déçu de partir après 10 semaines de compétition.
Vous avez participé à la guerre des restos. Avez-vous des regrets de ne pas avoir ouvert votre établissement ?
Franchement, je suis hypercontent de notre travail. C’est un restaurant qui nous ressemblait. Je suis fier de ce qu’on a fait et je ne changerai rien.
Pour ce duel, le thème imposé est celui du trompe-l’œil salé. Comment avez-vous appréhendé cette épreuve ?
Quand ils ont annoncé le thème, je me suis demandé ce que la production avait contre moi. Pourquoi elle s’acharnait sur les trompe-l’œil avec moi (rires). Dans ma tête, j’étais vraiment parti de Top Chef. Je m’étais dit que c’était ma dernière épreuve et que je voulais partir avec un dernier beau clin d’œil. Et si c’était à refaire, je referai la même chose.
La brigade violette est en mauvaise posture cette année. Comment l’expliquez-vous ?
Cette année, ça a été un enfer. On s’est tous fait dégager les uns après les autres ! Je pense que Paul Pairet est moins compétiteur que Philippe Etchebest par exemple. Donc on s’est vraiment fait plaisir pendant toute la compétition. Avec les autres candidats de la brigade violette, on est devenus une petite famille.
Cette saison, vous faites partie des chouchous sur les réseaux sociaux.
Sur Instagram, je mets un point d’honneur à répondre à tout le monde. Je reçois énormément de messages trop gentils et j’ai de la chance car les gens sont bienveillants. Après sur Twitter, j’active le mode second degré. Je pense que l’autodérision est assez importante. Ça tacle assez rapidement mais il y a certains montages qui sont très drôles.
Quels sont vos projets futurs ?
Jusqu’à ce mercredi, j’organisais des plateaux télé du chef dans un café-restaurant d’un ami à moi. Le concept était de préparer un petit plateau télé pour 25 euros, à consommer devant la diffusion de Top Chef. Je leur racontais des petites anecdotes au passage. J’aime bien sortir un petit peu la tête des gens de l’assiette, qu’ils passent un bon moment et qu’ils voient qu’il y a plein de choses autour. Le 10 mai prochain, je ferai un dîner au Bistrot Top Chef. Ensuite, je suis sur l’ouverture d’une résidence sur Paris. Je ne peux pas encore en parler pour le moment mais ça va être très cool.
Un petit pronostic pour la finale ?
Franchement, je ne peux pas choisir car ils sont tous très bons dans leur domaine.